Peur de rien blues

Peur de rien Blues de Jean-Jacques Goldman : Analyse d’un classique de l’album Entre gris clair et gris foncé.

Bienvenue sur La guitare dans la poche ! Aujourd’hui, je vous propose une plongée dans un des morceaux phares de Jean-Jacques Goldman, Peur de rien Blues, extrait de l’album Entre gris clair et gris foncé sorti en 1987. Cette chanson incarne à la fois l’essence du blues et la singularité du style de Goldman, avec un mélange de fragilité et de force qui résonne encore aujourd’hui.

1. Un album double, une chanson singulière

Peur de rien blues

Entre gris clair et gris foncé est un album double qui marque un tournant dans la carrière de Jean-Jacques Goldman. Il reflète des thématiques profondes comme l’incertitude, le doute et la complexité des relations humaines. Peur de rien Blues s’inscrit parfaitement dans cette exploration de sentiments ambivalents, mélangeant mélancolie et une certaine insouciance face aux difficultés de la vie.

Sortie dans un contexte où la France des années 80 traverse des bouleversements économiques et sociaux, la chanson capte bien les tensions de l’époque. Cependant, les paroles demeurent intemporelles, évoquant la peur et la résilience que tout un chacun peut ressentir face à l’incertitude de l’avenir.

2. L’ambiguïté des paroles

Les paroles de Peur de rien Blues sont, comme souvent avec Jean-Jacques Goldman, pleines de contrastes. Dès le premier couplet, le narrateur se questionne sur ce qui doit être fait, se qui doit être dit et se qu’on ne devrait pas faire et les choses qu’on ne devraient pas dire.

Le « blues » ici n’est pas seulement une référence au genre musical, mais aussi un état d’âme. Il symbolise les doutes, les épreuves et les hésitations du narrateur. Cependant, malgré ces peurs, il choisit d’avancer, de vivre pleinement. C’est là toute la force du texte : un mélange de résignation et de bravoure face aux incertitudes de la vie.

La répétition du refrain « Y’a qu’une guitare à la main Qu’j’ai peur de rien » reflète à la fois un mantra et une forme d’autopersuasion, comme si le narrateur avait besoin de se rappeler constamment de ne pas céder à ses doutes.

3. Une composition à la croisée des influences

Musicalement, Peur de rien Blues est un savant mélange de styles, et c’est ce qui en fait un morceau si captivant. Jean-Jacques Goldman, grand amateur de musique anglo-saxonne, s’inspire ici du blues américain tout en y ajoutant une touche pop-rock caractéristique des années 80.

La structure du morceau, avec un premier couplet lent, plein d’interrogations puis un couplet au rythme entraînant puis de nouveau un couplet lent en conclusion, aux solos tantôt émouvant tantôt énergique, nous plonge immédiatement dans une ambiance à la fois nostalgique et moderne. Bien que le titre évoque le blues, Goldman ne s’y enferme pas. La guitare électrique apporte une énergie particulière, tandis que la ligne de basse confère un groove subtil mais essentiel, rappelant les racines du blues.

Les solos de guitare sont sans doute l’un des moments forts de la chanson. Plutôt que de chercher à impressionner par une virtuosité technique, Goldman choisit la sobriété et l’émotion. Chaque note est chargée de sens, renforçant la tension émotionnelle du morceau.

4. Une chanson personnelle et universelle

À travers Peur de rien Blues, Jean-Jacques Goldman parvient à capter une expérience personnelle tout en touchant à l’universel. La peur de l’avenir, le besoin d’avancer malgré les obstacles, et cette quête d’un sens à la vie sont des thèmes que beaucoup de gens peuvent reconnaître dans leur propre parcours.

Goldman sait faire résonner des émotions complexes avec une simplicité apparente. La performance vocale, sans être démonstrative, est pleine de nuances. Sa voix se fait tour à tour rassurante et vulnérable, créant une connexion immédiate avec l’auditeur. Il ne chante pas simplement pour lui-même, mais pour tous ceux qui écoutent et qui ressentent ce mélange de peur et de courage face à l’avenir.

5. Un morceau intemporel

Près de quarante ans après sa sortie, Peur de rien Blues continue de résonner avec justesse. Si le contexte des années 80 était particulier, les thèmes qu’elle aborde sont toujours d’actualité. La peur du changement, la lutte pour surmonter ses propres incertitudes, et l’espoir de trouver sa place dans le monde sont des préoccupations qui ne vieillissent jamais.

La chanson, portée par la sincérité de Jean-Jacques Goldman, touche toutes les générations. C’est ce qui explique pourquoi elle reste l’une des favorites du public et pourquoi Goldman, même s’il s’est éloigné de la scène médiatique, continue d’être une figure incontournable de la musique française.

Pour écouter l’originale : Peur de rien blues.

Vous pouvez écouter aussi cette pure merveille : le maxi 45 t (ha nostalgie ! ). Il y a des rajouts dans cette version qui donne une énergie encore plus électrique.

 

Peur de rien Blues est bien plus qu’une simple chanson. C’est un voyage émotionnel où la fragilité humaine est mise à nu, mais où l’espoir persiste. Avec des paroles percutantes, une mélodie entêtante et un solo de guitare émouvant, Jean-Jacques Goldman a créé une œuvre qui traverse le temps et continue de toucher les cœurs.

N’hésitez pas à réécouter ce morceau en y prêtant une oreille attentive, tant aux paroles qu’à la composition musicale. À bientôt sur La guitare dans la poche pour de nouvelles analyses et découvertes musicales !

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Travailler "Is There Anybody Out There?" à la guitare

Cours de guitare : Travailler « Is There Anybody Out There? » à la guitare

Bonjour à tous, et bienvenue dans cette nouvelle vidéo pour travailler « Is There Anybody Out There? » à la guitare. Comme promis lors de la vidéo précédente, nous allons aujourd’hui travailler sur le célèbre morceau « Is There Anybody Out There? » des Pink Floyd. Si vous ne connaissez pas encore ce titre, je vous encourage vivement à aller l’écouter sur YouTube. Vous verrez que ce morceau repose principalement sur un accord de La mineur (Am), un accord que vous devriez déjà maîtriser.

Dans cette vidéo, nous allons commencer par travailler la première partie du morceau. Vous pouvez voir à l’écran que l’on joue un La mineur, ce qui devrait être familier si vous avez déjà suivi mes vidéos précédentes et appris vos accords de base.

Travailler "Is There Anybody Out There?" à la guitare

Le jeu de la main droite : au doigt ou au médiator ?

 

Dans ce morceau, l’accent sera mis sur le jeu de la main droite. Vous avez deux options : jouer avec un médiator, si vous vous sentez à l’aise avec cette technique, ou utiliser vos doigts. Dans cette vidéo, je vais vous montrer comment jouer avec les doigts. Le pouce joue un rôle clé ici, car c’est lui qui va se charger de la mélodie.

Je vous encourage à commencer lentement. Comme toujours, prenez le temps de bien maîtriser le doigté avant d’accélérer. Une fois que vous êtes à l’aise, n’hésitez pas à vous entraîner avec un métronome pour garder un rythme constant. Dans ce morceau, vous allez rencontrer des croches, un rythme que vous connaissez déjà si vous avez suivi mes cours de solfège.

Croches et régularité : un point essentiel

Rappelez-vous, la régularité est la clé pour bien jouer ce morceau. Si vous commencez à perdre le rythme, ce ne sera plus « Is There Anybody Out There? », mais un autre morceau inventé ! C’est pourquoi il est essentiel de maîtriser à la fois les notes et le rythme. Si vous ne tenez pas compte de cette régularité, le morceau ne ressemblera plus à l’original.

Le placement de la main gauche : deux possibilités

Pour la main gauche, vous avez deux options. Si vous avez un petit doigt assez souple et long, vous pouvez garder le doigté du La mineur sans rien modifier, en vous concentrant sur l’écartement des doigts. Sinon, vous pouvez ajuster votre doigté après la première mesure pour faciliter la position du petit doigt sur la quatrième case.

Attention toutefois à la position du petit doigt ! Plus il est près de la frette, meilleure sera la sonorité. En débutant, ce doigt peut sembler faible, et il faudra un peu de temps pour le muscler correctement. Mais avec de la pratique, cette difficulté finira par s’estomper.

Ne vous découragez pas

Je préfère vous prévenir : ce travail demandera du temps et il est probable que vous ayez mal aux doigts au début. Mais c’est un effort tout à fait faisable avec de la persévérance. Si vous sentez la frustration monter, arrêtez-vous, faites une pause, jouez autre chose et revenez à l’exercice plus tard. Vous verrez que, petit à petit, cela deviendra plus facile.

Le doigté de la main droite : un défi supplémentaire

Pour la main droite, nous allons utiliser un doigté spécifique : pouce, index, majeur, annulaire. Cela peut sembler compliqué au début, surtout en coordonnant les deux mains, mais c’est un excellent exercice pour améliorer votre dextérité.

Si vous avez du mal à coordonner les deux mains en même temps, je vous propose quelques solutions :

  1. Travaillez uniquement la main droite, en jouant sur les cordes à vide.
  2. Concentrez-vous sur la main gauche et utilisez un médiator pour la main droite si nécessaire.

L’important est de vous entraîner régulièrement, de manière méthodique, en allant à votre rythme.

Pourquoi bien maîtriser le doigté ?

Il est crucial de développer de bonnes habitudes de doigté dès le départ. Certes, vous pouvez jouer ce morceau avec des techniques simplifiées, mais à mesure que vous progressez et souhaitez jouer des morceaux plus complexes et plus rapides, un bon doigté deviendra essentiel. C’est pourquoi je vous encourage vivement à vous habituer à bien positionner vos doigts dès maintenant.

 

Voilà, c’est tout pour cette vidéo ! Prenez le temps de bien vous exercer, et n’oubliez pas que la pratique régulière est la clé de la réussite. La prochaine fois, nous continuerons l’apprentissage de ce morceau en abordant la suite. D’ici là, bon travail à tous, et à très bientôt pour la prochaine vidéo !


Cet article est conçu pour les guitaristes débutants qui souhaitent progresser en s’attaquant à des morceaux mythiques comme « Is There Anybody Out There? » des Pink Floyd. N’hésitez pas à partager vos progrès et vos questions en commentaire !

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